De nombreuses études mettent en avant les bienfaits des acides gras Oméga 3, pouvez-vous les décrire ?

On retrouve majoritairment trois omégas 3 dans notre alimentation:

  • L’acide alpha-linolénique (ALA)
  • L’acide eicosapentaénoïque (EPA)
  • L’acide docosahexaénoïque (DHA)

 

Ils sont essentiels à de nombreuses fonctions de notre organisme, chacun ayant un rôle bien spécifique.
L’ALA se trouve naturellement dans les huiles végétales telles que l’huile de noix, de colza ou de périlla et dans les graines de chia. L’EPA et le DHA sont majoritairement présents dans les produits animaux dont notamment les poissons gras. Malgré ces origines variées, notre régime alimentaire occidental, peu équilibré, riche en viande, est faible en DHA, d’où l'intérêt de le supplémenter avec une source complémentaire. 

 

Il est important également de faire la distinction entre les différentes formes d’omégas 3. Ils existent sous forme d’esters éthyliques (d’origine synthétique, à usage pharmaceutique principalement), sous forme de triglycérides (issus des produits de la mer) ou sous forme de phospholipides (plus rare). 

 

Quelle forme d’oméga 3 faut-il privilégier ?

En ce qui concerne le DHA, la forme phospholipide est à privilégier pour plusieurs raisons : il s’agit de la forme la mieux assimilable par l’organisme, la plus stable (moins sensible à l’oxydation) et de nature comparable à la forme active présente dans notre corps

 

À quoi sert exactement le DHA ?

Tout comme le cerveau, la rétine est un tissu très riche en DHA, c’est pourquoi le principal devenir de l’apport en DHA est son intégration dans la membrane des tissus cérébraux et rétiniens. Le DHA contribue au fonctionnement normal du cerveau et au maintien d'une vision normale.

 

Quel aliment contient du DHA sous forme phospholipide ?

Nous avons découvert sa présence dans un aliment bien connu : l’œuf.

*Docosahexaenoic acid-enriched egg consumption induces accretion of arachidonic acid in erythrocytes of elderly patients, Marianne Payet, Mohamed H. Esmail, Elisabeth Polichetti, Gaël Le Brun, Lounès Adjemout, Gérard Donnarel, Henri Portugal and Gérard Pieroni, British Journal of Nutrition (2004), 91, 789–796 *Tissue Accretion and Milk Content of Docosahexaenoic Acid in Female Rats after Supplementation with Different Docosahexaenoic Acid Sources, Alfonso Valenzuela, Susana Nieto, Julio Sanhueza, María José Nuñez, Carolina Ferrer, Annals of Nutrition and Metabolism (2005);49:325–332