Glande de l'appareil reproducteur masculin, la prostate peut être à l'origine de troubles variés lorsqu'elle dysfonctionne : inconfort urinaire, infections, douleurs… Mais, des plantes pour la prostate existent en phytothérapie, connues pour leurs vertus médicinales dans ce domaine. En prévention ou pour soulager, ces compléments peuvent intervenir si vous souffrez de prostatite, d'hyperplasie bénigne, d'hypertrophie ou de problèmes urinaires. D.Plantes vous présente son top 7 des suppléments incontournables de la prostate.

 

L'ortie : la reine des plantes pour la prostate

 

Concernant plus d'un homme sur deux à partir de 60 ans, l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) consiste en l'augmentation de la taille de cette glande. Au fil du temps, cette dernière prend de plus en plus de place et finit par gêner la vessie, qui peine à se vidanger. Les risques de calculs et d'infections urinaires font alors leur apparition. C'est là que peuvent intervenir les plantes pour la prostate et notamment l'ortie : diurétique et dépurative, de nombreuses études confirment qu'elle participe à la diminution des symptômes de cette affection [CS1].

 

Palmier nain et problèmes de prostate

 

C'est encore au niveau de l'hypertrophie ou de l'hyperplasie bénigne de la prostate que le palmier nain exerce ses bienfaits. En effet, parmi les plantes pour la prostate, ce petit arbre exerce une action inhibitrice sur l'activité enzymatique de la 5αR et des phytostérols [CS2], impliqués dans l'inflammation et les symptômes de l'HBP. Des études montrent ainsi que le palmier nain contribue à diminuer les troubles urinaires chez les patients souffrant d'hyperplasie [CS3]. Associé à du sélénium et à du lycopène, les résultats sont encore plus probants [CS4].

 

La grenade : un soutien pour la santé de l'homme ?

 

Ce fruit asiatique riche en antioxydants et en flavonoïdes présente des propriétés anti-inflammatoires [CS5]. Mais, surtout, la grenade favoriserait la diminution du taux de PSA dans le sang, l'antigène prostatique [CS6] spécifique dont l'augmentation peut être associée au cancer de la prostate. Ces bienfaits seraient dus à l'action conjuguée de plusieurs composants de la grenade, qui moduleraient par ailleurs l'inflammation et aideraient à réduire le stress oxydatif au sein de l'appareil génital masculin [CS7].

 

Phytothérapie prostate : le prunier d'Afrique

 

Grand, le prunier d'Afrique ne l'est pas que par sa taille ! En effet, l'écorce de cet arbre jouerait un rôle anti-inflammatoire, antimicrobien, antiviral, analgésique et antioxydant, entre autres [CS8]. Une nouvelle fois, grâce à ses extraits à base de stérols et de doconasol, le prunier d'Afrique interviendrait dans l'hypertrophie de la prostate en contribuant à en réduire les symptômes au niveau urinaire [CS9].

 

Huile de pépin de courge et inconfort urinaire

 

Les troubles de la prostate sont donc accompagnés de problèmes urinaires : difficultés à la miction, envies fréquentes d'uriner, incontinence, envies nocturnes, sensation de vessie non soulagée, etc. Dans les plantes pour la prostate, l'huile de pépin de courge est particulièrement adaptée pour aider à l'émission de l'urine et à améliorer la qualité de vie chez l'homme souffrant d'hyperplasie bénigne, tout en maintenant une bonne santé sexuelle [CS10].

 

En bonus : une habituée des femmes qui fonctionne aussi en santé de l'homme…

 

…la canneberge ! Eh oui ! Réputée pour aider les femmes souffrant de cystites, elle possède aussi des vertus médicinales pour les hommes ! Elle fait donc partie des plantes pour la prostate qui participent à réduire les symptômes des dysfonctionnements des voies urinaires inférieures dans le cadre d'un trouble prostatique [CS11]. Elle favoriserait par ailleurs une diminution du taux d'antigène prostatique spécifique dans le sang (PSA)[CS12]. Une plante de la parité, donc !

 

Sources : 
 [CS1]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3589769/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17509841/
https://www.ajol.info/index.php/ajtcam/article/view/130701
 [CS2]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6859144/
 [CS3]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12137626/
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0011393X05807714
 [CS4]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29569389/
 [CS5]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4007340/
 [CS6]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15383219/
 [CS7]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3622365/
 [CS8]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36535336/
 [CS9]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35435166/
 [CS10]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27377091/
https://link.springer.com/article/10.1007/s00345-022-04036-w
 [CS11]https://www.cambridge.org/core/journals/british-journal-of-nutrition/article/effectiveness-of-dried-cranberries-vaccinium-macrocarpon-in-men-with-lower-urinary-tract-symptoms/52ECA7472334ADC599995FF5F4CD9B3E
 [CS12]http://herbalgram.org/resources/herbclip/issues/bin_559/121661-559/