Le recyclage est le geste numéro 1 dans la lutte pour l'environnement. Mais connaissez-vous l'upcycling, un des piliers de l'économie circulaire ? Contrairement à vos bouteilles en plastique, vos pots, vos cartons, vos emballages ou vos canettes, qui sont utilisés pour être recyclés, le surcyclage consiste en une valorisation des déchets. En fait, si la gestion des déchets recyclables leur donne une deuxième vie en les transformant, comme avec le plastique recyclé ou la réutilisation des flacons par exemple ; l'upcycling, lui, exploite les ressources naturelles non utilisées à l'origine, telles des matières premières. Une technique éco-responsable courante dans les compléments alimentaires…

 

C'est quoi, l'upcycling ?

Réduire les emballages plastiques et miser sur des produits réutilisables, c'est bien. Faire du tri-sélectif avec le traitement des déchets, récupérer des matériaux pour les recycler et leur donner une seconde vie, c'est encore mieux. Mais utiliser ces mêmes matériaux comme "ingrédients" d'un nouveau produit, c'est une étape au-dessus ! C'est ça, la base de l'upcycling : viser le zéro-déchet et ne pas avoir besoin, à l’origine, de générer de nouveaux produits pour élaborer une nouvelle offre. L'engagement environnemental est différent. Pas de matières recyclées, ici, mais une idée de réemploi, de réutilisation. En somme, le surcyclage c'est une éco-conception qui vise à valoriser, donc à améliorer un produit ou un objet déjà existant. Un exemple ?

 

Pour 1000 litres de bière produits, environ 250 kg de drêches peuvent être récupérés. C'est quoi, les drêches ? Ce sont des céréales. Et, grâce à l'upcycling, la drêche devient une matière première pouvant servir à faire de la farine ou des biscuits, très prisés sur le marché du bio. Ainsi, une marque française du Sud-Ouest commercialise depuis 2018 des crackers élaborés en mode surcyclage à partir de drêches ou de marc de pommes : des biscuits apéritifs créés en partie à l'aide de coproduits valorisés pour du snacking 100% écolo !

 

Surcyclage et compléments alimentaires : de nombreuses possibilités

Bien sûr, l'univers des compléments alimentaires est aussi concerné par l'upcycling. Dédié à votre bien-être, les impératifs écologiques lui importent nécessairement. Et le surcyclage est une façon idéale de lutter contre le gaspillage alimentaire, qui aboutit chaque année en France à environ 10 millions de tonnes de déchets[CS1] , ménagers ou industriels. De fait, en valorisant certains sous-produits animaux par exemple, ou des coproduits végétaux, vous obtenez des produits de qualité et écologiquement responsables.

 

L'exemple du collagène avec la valorisation des déchets alimentaires

Vous connaissez le collagène marin et ses capacités optimales d'absorption par votre organisme ? Eh bien, celui-ci est le fruit direct de l'upcycling. En effet, il provient de la peau des poissons qui sont utilisés dans l'industrie agroalimentaire pour faire les filets congelés ! Il s'agit donc bien là d'un bel exemple de la valorisation des déchets par l'univers de la supplémentation qui donne à ces peaux de poissons une nouvelle vie.

 

Les coproduits et le DHA 1000

De la même manière, le DHA 1000, qui vous fournit un apport journalier de 1000 mg en DHA, un acide gras polyinsaturé de la famille des Oméga 3, est lui aussi issu de la valorisation des déchets de l'industrie agro-alimentaire. Ce sont là encore les poissons, qui font l'objet d'un surcyclage. En fait, les thons utilisés pour vos boîtes de thon à faire en salade, en tartes ou avec vos pâtes, sont préparés en amont. Le DHA est extrait de leurs têtes et suit donc la logique de l'upcycling, plutôt que de jeter.

 

Glucosamine et sous-produits animaux

Toujours dans l'océan, mais du côté des crevettes cette fois-ci ! Ce sont en effet ces petits crustacés, que vous aimez peut-être acheter décortiqués chez votre traiteur ou au supermarché, qui donnent leur carapace à l'upcycling pour aboutir à ce complément précieux pour la santé de vos articulations. Les sous-produits animaux deviennent alors de véritables coproduits pour vous proposer des produits qualitatifs sans avoir à exploiter les ressources des océans.

 

L'upcycling alimentaire : ça marche aussi dans les cosmétiques !

Gommage maritime à base de graines de pin broyées ou gommage fruité à base de poudre de coques d'amandes : ce ne sont que quelques-uns des exemples de l'usage de l'upcycling dans l'industrie des produits de beauté. Le surcyclage a de belles années devant lui. Ce qui est sûr, c'est que la recherche investit beaucoup sur le sujet aux États-Unis. Les coproduits représentent une réelle alternative environnementale et participent à la lutte contre le gaspillage alimentaire.